Michel Therrien a débuté sa carrière artistique de manière atypique. Après des études secondaires, il se lance dans le travail de la construction à 17 ans, un domaine exigeant où il apprend la valeur de l’effort. Très tôt, il manifeste un intérêt pour la sculpture, ce qui le mène, en 1980, à s’aventurer dans le Grand-Nord Québécois. Là, il devient dynamiteur, une expérience qui lui permet de découvrir la pierre et de lui donner forme et vie à travers la sculpture.

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Son parcours ne s'arrête pas là. Son expérience avec la pierre le pousse à se tourner vers le bois, et c'est le début d'une passion dévorante. Depuis plus de 15 ans, Michel vit de sa sculpture, travaillant principalement avec la scie mécanique et créant des pièces de plus en plus imposantes, parfois même de tailles gigantesques. Il trouve un terrain de jeu idéal au Parc Oméga à Montebello, où le propriétaire, Olivier Favre, repère son talent et lui offre l'opportunité de laisser libre cours à sa créativité. C'est ainsi que Michel réalise des sculptures grandeur nature représentant la faune sauvage du Québec, qu'il façonne dans le bois pour le plaisir de milliers de visiteurs.

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Depuis 1998, il transforme le Parc Oméga en un véritable "paradis terrestre", peuplé d’animaux sculptés, de personnages grandeur nature, de totems, et bien sûr, de sa pièce maîtresse : "La maison enchantée". Cette œuvre a été reproduite pour des produits dérivés vendus en Europe et au Canada, consolidant sa réputation. Michel Therrien s’associe également au Centre d’art populaire du Québec dès sa création, où il contribue à la décoration et aux montages des premières expositions en 2019, aux côtés de Jocelyne Mc Nicholl.

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Malgré la pandémie qui a retardé l’ouverture du Centre, Michel n’a cessé de sculpter. En 2022, il crée un canot sculpté à la scie mécanique de 25 pieds, décoré de personnages grandeur nature, pour orner le parterre du Centre d’art.